Inquisition, psychose et contrôle
Du mythe à la réalité, l’histoire d’une chasse aux sorcières meurtrière, sans échappatoire. En effet, les critères ayant menés des centaines de femmes à la mort n’étaient pas simplement la sorcellerie. L’inquisition évoluait dans l’obscurantisme et chassait les femmes, des femmes coupables du simple fait d’exister.
Le procès des sorcières de Salem ouvre sur une dimension bien plus vaste que des questions des sorcellerie. Ces événements découlent d'une psychose de masse, une atmosphère close d'accusations constantes, qui enverra vingt innocents à la potences.
Au sein de l'imaginaire collectif et la culture populaire, l'image de la sorcière est vue telle une figure démoniaque, communicant avec les tréfonds de l'Enfer. Elle est le plus souvent représentée âgée et laide, dotée d'une verrue sur le nez et arborant des signes distinctifs comme un balaie volant et un chat noir. Elle incarne tout ce que la société de l'Ancien Régime déteste des femmes, autrement dit une figure marginalisée et libre. Ainsi, la chasse aux sorcières était un moyen de contrôle et de peur sur la gente féminine. Ainsi, elle incarne la résistance face aux pouvoirs dominants, une résistance qui effraie et qui répulse. Au XXe et XXIe siècle, elle deviendra une figure de révolte contre une société patriarcale.
Les représentations des sorcières dans l'art